Actualité
Le gouvernement de la Dominique a déclaré être en pourparlers avec un groupe d'entreprises françaises sur la deuxième phase du projet d'énergie géothermique de l’île. Le ministre de l'Énergie, Ian Douglas, a annoncé que les discussions avec le Consortium d'investissement français (FIC) sont bien avancées « pour former une coentreprise avec le gouvernement de la Dominique pour la poursuite du développement du projet d'énergie géothermique.»
« Nous venons de terminer ce qu'on appelle la phase exploratoire où nous avons exploré la source de la puissance et nous devons traiter avec DOMLEC (Dominique Electricity Company) parce DOMLEC est notre unique distributeur d'énergie. »
Le ministre a ajouté que DOMLEC est propriétaire du réseau et que le gouvernement et le Consortium d'investissement français sont en négociations avec la compagnie d'électricité.
« Nous devons former une entreprise locale pour réellement commencer la phase de production, donc dans l'ensemble nous croyons que nous sommes en bonne voie », a déclaré Ian Douglas.
La Dominique a dépensé plus de CE 33 M $ (un dollar CE = 0,37 $ US cents) dans le développement de la première phase de l'industrie géothermique. Le gouvernement de Roosevelt Skerrit a promis que le programme géothermique aidera l'île à régler un certain nombre de questions dans l’avenir, y compris une réduction des coûts de l'énergie.
Ian Douglas, a dannoncé jeudi à la radio, que la législation relative à l'élaboration du projet géothermique sera votée au Parlement plus tard cette année. « Certaines de ces questions doivent figurer dans le projet de loi de développement de la géothermie, c’est pour cette raison que nous avons retardé le projet de loi, jusqu'à ce que toutes les parties soient satisfaites. Nous allons maintenant être en mesure de présenter le projet de loi au parlement »
Le ministre de l'Énergie a précisé que des discussions sont également en cours avec la Banque mondiale et le gouvernement français, au sujet du financement du projet. « Les négociations sont en cours à différents niveaux », a expliqué le ministre, rejetant les affirmations des médias selon lesquelles le projet aurait été abandonné.
En 2013, EDF qui était partie prenante du projet de la Dominique s'était brusquement retiré, évoquant des raisons financières.