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La menace de poursuites pénales contre Corinne Mencé-Caster, la présidente de l’Université des Antilles, exprimée par Maître Philippe Edmond Mariette, l’avocat des protagonistes de l’affaire de milliers de détournements de fonds européens du CEREGMIA, n’a eu aucun effet dissuasif. Ce mercredi 8 juillet, celle qui a montré un courage qui semble étourdir ses détracteurs, a communiqué à la presse un arrêté de « prolongation de la mesure d’interdiction d’accès aux enceintes et locaux de l’établissement à l’encontre de MM. Fred Célimène et Kinvi Logossah, jusqu’aux décisions définitives des juridictions disciplinaires et judiciaires saisies. » Corinne-Mencé Caster est bien décidé à défendre les intérêts de l'Université des Antilles, au moment où de nouveaux bacheliers viennent s'y inscrire.
Depuis deux semaines, des manifestants venus de la société civile brandissent, aux cotés d’enseignants et de personnels administratifs, des pancartes à l’entrée du campus de Schoelcher pour demander justice, dans ce scandale qui touche ce lieu de savoir de la jeunesse antillaise.
L’avocat qui avait déclaré il y a quelques mois, qu’il n’y a pas d’affaire CEREGMIA, reste le seul a le croire, tellement ce scandale de détournements de fonds en bande organisée, soulève l'indignation de nombreux Martiniquais. C'est que personne n'ignore aujourd'ui les rapports de la Cour des Comptes et de l'Inspection de l'Education Nationale, révélant les faits reprochés à Fred Célimène et Kinvi Logossah, les dirigeants du CEREGMIA. Les conclusions du Conseil de discipline de Toulouse qui les a récemment sanctionnés, ont fait le tour des réseaux sociaux. L'avocat devra désormais trouver d’autres arguments, d’autant qu’il se dit que la juge d’instruction chargée du dossier, n’a pas un profil à céder devant les pressions, d’où qu’elle viennent.